Les candidatures sélectionnées pour le lancement de la Radio Numérique Terrestre (RNT)
Le verdit est tombé : la liste des radios retenues a été divulguée par le CSA ce mercredi 26 mai 2009.
OTORADIO y est absent, la seule radio de proximité de la banlieue sud de Paris n’a pas été retenue.
Consulter la liste des radios sélectionnées à la fin de ce communiqué.
Nous n’avons pas reçu d’explication suite à ce refus, mais plusieurs explications permettent de comprendre cette décision.
Pour le 1er appel à candidatures pour la RNT, les radios FM étaient privilégiées devant les webradios ou nouvelles créations. Notre chance était donc minime devant la multitude de radios FM à Paris. D’autaut que “la radio numérique” ne veut pas dire qu’il y aura beaucoup plus de canaux et donc beaucoup plus de radios.
A Paris, il y a seulement 63 radios sélectionnées : 55 radios privées et 8 radios publiques. Sur l’ensemble, on note seulement 7 nouvelles radios (dont seulement 2 diffusent actuellement sur le web) :
- avec des gros moyens comme RTL L’équipe et LCI Radio (respectivement du groupe TF1 et Bertelsmann)
- deux radios communautaires : – chinoise Radio Mandarin d’Europe (existant déjà en webradio) – berbère Antinea radio
- une radio musicale Jazz radio (comme son nom l’indique, existe déjà en webradio)
- une autre radio musicale au titre étonnant Crooner frequence numérique
- une radio pour les enfants R20 . Elle pourrait ressembler à Radio Junior, cette radio (d’Ivry-sur-Seine, 94) très commerciale (qui a, elle aussi, déposée un dossier, sans succès)
Ces nouvelles radios retenues (mises à part RTL et LCI) ont le mérite de proposer un programme innovant n’existant pas sur la bande FM. Cependant, il n’y a aucune radio de proximité comme la notre qui a été sélectionnée.
Petite consolation, nous sommes au même titre que d’autres grands groupes qui ont aussi été recalés tels que les projets de Nextradio Tv (propriétaire de RMC) ou ceux d’ Arthur World (d’Arthur, l’animateur télé, producteur…)
Notre proposition au niveau du contenu a tout pour séduire avec le développement d’une radio de proximité dans une zone géographique où il y a un manque de communication et d’information (hormis la presse écrite). Notre principale difficulté est la solidité et les garanties financières. Un soutien timide des collectivités qui ne montrent pas assez d’intérêt à notre projet. Devant ce manque de volonté du secteur public, la solution la plus viable est de proposer un plan financier basé sur de la publicité (catégorie B). Et pour cela, il nous manque un investisseur, un partenaire et/ou un sponsor qui nous aident à solidifier notre projet.
Notre chance n’est pas passée. Au contraire. Nous attendons les prochains appels d’offres qui devront avoir lieu vers mars 2010. avec cette fois-ci une plus grande ouverture aux nouvelles radios, comme le marché qui va avoir besoin de temps pour se créer.
ce n’est que partie remise