Emission Otofocus dans le cadre des ateliers radiophoniques
présentés par Alexandre, Paul et Sylvie
Montage sonore : Florian et Sylvie
A écouter :
Le lundi 18 novembre à 19 heures
Rediffusions à 8h, 10h et 16h (mercredi), à 12h et 16h (jeudi et vendredi), à 7h et 22h (samedi et dimanche)
Et une programmation musicale spéciale JIMI pour ouvrir en grand vos oreilles indépendantes avec : Anissa Bensalah, Dixit, Glasgow, Jil Daz, Akouphènes, Lolito, Bagatelle, etc.
A quoi rêvent les musiciens indépendants ?
Nous avons posé la question aux visiteurs, aux artistes et aux professionnels. Ce festival se déroule à Ivry-sur-Seine et propose de réunir chaque année avec toujours plus de conviction des musiciens, producteurs, éditeurs, réseaux et activistes indépendants.
Avec Clémence, animatrice du centre culturel Marc Lanvin de Bagneux, Paul et Alexandre journalistes en herbe du centre, nous avons préparé un atelier radiophonique “spécial JIMI” dont l’objectif était de réaliser un Clip vidéo, des photos et des interviews avec les participants du festival.
Retrouvez l’ambiance du festival avec l’équipe d’Otoradio sur You tube ; Un clip vidéo réalisé par Paul.
Crédit photo : Clémence
Nous remercions plus particulièrement toutes les personnes que nous avons rencontrées tout au long du festival et qui nous ont transmis leur passion : Serge Beyer du magazine “Sur la même Longueur d’ondes”, le groupe Mat3R Dolorosa, Thierry Théolier, Ziaux et Kelka, et Les Glottes trottoirs.
A écouter dans notre émission :
Malaury du groupe Akouphènes, le groupe Glasgow, des visiteurs, des artistes et des labels indépendants. Et en fin d’émission retrouvez Paul journaliste et vidéaste en herbe de Marc Lanvin, il répond aux questions d‘Alexandre et raconte son expérience à la JIMI.
A lire :
Interviews de Jérôme responsable du label La Nageuse Record, l’Assaut Moria, défenseurs de la culture libre, Flox et Lolito deux artistes indépendant.
Propos recueillis par Paul
Paul :Pourquoi vous appelez-vous la nageuse ?
Jérôme : – Parce que j’aime le graphisme de la nageuse des années 40. C’est une esthétique et une sensibilité proches de ce que nous faisons au sein du label
Que propose le label ?
– Nous choisissons les artistes que nous souhaitons produire, des coups de cœur en quelque sorte, puis notre agence artistique leur propose de créer la partie graphique et design de l’album et elle leur met à disposition ses outils de communication.
Es-tu venu à la Jimi parce que tu es indépendant ?
– Oui je suis venu pour rencontrer des artistes, d’autres indépendants qui pratiquent la même activité que moi et pour rencontrer le public.
Combien d’artistes produis-tu ?
– En ce moment nous travaillons avec 4 groupes dont un, Bagatelle, sort son premier album avec une ambiance plutôt pop. Il a été conçu à Paris, enregistré à New-York et mixé à Montreuil.
J’ai vu beaucoup de vinyls sur ton stand, pourquoi en proposes-tu autant est-ce à la mode ?
– Les vinyls ont toujours été à la mode, c’est un format populaire, très graphique qu’on a envie d’accrocher au mur, la qualité du son, les craquements sont intéressants, en plus il faut se lever pour changer la face !..
Paul : Vous défendez la culture libre, mais qu’est-ce que la culture libre ? Et que signifie Assaut Moria ?
L’Assaut Moria : – Moria c’est un état de vie extrême, et l’assaut parce que nous sommes en guerre, le but de l’Assaut Moria est de se poser la question des droits d’auteurs et du bien commun et de diffuser toutes les informations qui parle de la culture libre donc de cette question, Nous organisons aussi des concerts d’artistes et de groupes indépendants.
Les œuvres françaises sont-elles protégées dès leur création ?
– Oui c’est une particularité du droit français, contrairement au droit patrimonial américain, une œuvre créée sur le territoire français est automatiquement protégée, et Les centres de dépôt comme la SACEM permettent d’identifier plus facilement l’œuvre et d’apporter un soutien juridique à l’auteur, C’est une démarche individuelle à l’opposé des licences libres comme la créative commons que nous défendons et qui enregistre des morceaux afin de pouvoir les partager librement, notamment avec l’outil internet, une plate forme de diffusion qui repose la question du copyright et des droits d’auteurs.
Que pensez-vous alors de la loi Hadopi ?
– Nous considérons que c’est une vaste blague, nous sommes tous téléchargeurs, c’est difficile de réprimander des millions d’usagers.
Paul : Avec All must disappear ton nouvel album comment abordes-tu la scène avec ton groupe ou live band à partir d’une musique que tu crées tout seul ?
Flox : – Ce n’est pas évident, nous avons pris un peu de temps, en plus ce n’est pas non plus évident d’imposer ton style et tes sons à un groupe et de créer un nouveau son pour la scène, il nous a fallu quelques années avant d’être en harmonie.
Quel est ton style ?
– Le reggae c’est ce qui m’influence le plus, mâtiné de son electro, rock parfois et même caraibéen.
Pourquoi es-tu venu à la Jimi ?
– Parce que je suis toujours indépendant sept ans après ma première production
Par qui es-tu influencé ?
– Par LKJ, j’ai utilisé le spoken word (slam) comme lui, maintenant mes titres sont franchement plus mélodieux.
Paul : Pouvez-vous vous présenter ?
Lolito : – Anne, Flo, Michel !
Au complet vous êtes quatre et plein d’énergie, c’est un de vos titres qui a été choisi pour faire la promotion du festival sur notre radio.
Par quelle époque êtes-vous influencés ?
– Par les années 60, notre style est pop rock.
Comment s’appelle votre Label ?
– Les disques du septième ciel et l’album éponyme est sorti en janvier 2013.
Faut-il faire des concessions pour travailler en groupe ?
– Oui il faut s’adapter au groupe mais entre nous il existe une très bonne alchimie.
A écoutez de nouveau :