Les coulisses de la politique locale
En quelques mois en 2016, 4 Maires de 4 villes de la proche banlieue de Paris sud viennent de démissionner. Cette issue est une pratique courante en politique locale et elle ressemble même à une manœuvre politicienne. Décryptage.
Rappel des faits :
Étonnant ! Quatre Maires populaires, installés depuis de nombreuses années à Arcueil, Cachan, Montrouge et Malakoff, ont démissionné cette année en cours de mandat.
Et sans surprise ! Les élus de la majorité ont ou vont nommer le plus fidèle des adjoints à la place de Maire.
La démission réitérative
A Arcueil d’abord, Daniel Breuiller accède lui-même au fauteuil de Maire en cours de mandat après la démission de Marcel Trigon en 1997. Dernier effet de surprise, Daniel Breuiller s’en va pour des raisons personnelles, sans évoquer de problème de santé.
A Cachan, Jean-Yves Le Bouillonnec prend également la succession de Jacques Carat suite à sa démission en septembre 1998. Sans surprise, le Député-Maire Socialiste de Cachan, sous le coup de la propre loi de son parti du non-cumul des mandats, conserve son poste de Député jusqu’en 2017 avant une nouvelle candidature.
A Malakoff, Catherine Margaté devient elle-aussi Maire de Malakoff (et la première femme Maire de la ville) en 1996, tout juste 1 an après la réélection de Léo Figuères qui démissionne. A son tour, elle quitte son poste pour des raisons de santé en juin 2016.
A Montrouge, Jean-Loup Metton vient de démissionner en octobre 2016. Il accède au fauteuil de Maire après le décès d’Henri Ginoux à 85 ans en 1994 (1 an avant les élections municipales 1995).
Comment jugez-vous ces désertions en cours de mandat? Est-ce choquant que la tête de liste élue par ses concitoyens se retire en cours de mandat et nomme son bras droit à sa place?
A LIRE : La 2ème partie de l’article est disponible ici : Pourquoi les Maires démissionnent-ils?
A valenton, on connait ça aussi!!!!